- La culture éthique, un engagement de longue date
- Un programme éthique appuyé sur plusieurs piliers
- Culture éthique et transformations numériques
- La prise en compte des questions de société
- Une réglementation de plus en plus contraignante
- Le rôle des influenceurs
- L’Ethics Day
- Une raison d’être, mais pas une entreprise à mission
- Le rôle du département Éthique, Risques et Conformité
- Pour un usage responsable des algorithmes
Pour porter haut des valeurs fortes, le groupe L’Oréal n’hésite pas à prendre des engagements contraignants. Sa charte éthique, The Way We Act, oriente ses ambitions sur des marchés mondiaux grand public, pour développer des approches marketing éthiques, mobiliser autrement les médias sociaux et traiter de manière responsable les données massives tout en respectant les différences culturelles. Non seulement cette autocontrainte ne bride pas la performance à long terme, mais elle contribue à l’exercice d’un leadership exemplaire…
Exposé de Jean-Christophe Sautory
Étant de la promotion 1982, option Gestion scientifique, je suis très heureux de retrouver les bancs de l’École des mines.
Après avoir travaillé quelques années dans des services financiers et dans le consulting industriel, notamment sur des questions d’optimisation industrielle, j’ai fait le choix de compléter ma formation d’ingénieur par un MBA à l’INSEAD.
En 1991, je suis entré dans le groupe L’Oréal, où j’ai exercé de nombreuses fonctions. Je suis donc un insider du Groupe ! J’ai d’abord travaillé une quinzaine d’années dans le domaine des opérations, étant précisé que L’Oréal est une véritable entreprise industrielle qui produit la grande majorité des unités vendues. J’ai été en poste en France et dans les grandes zones de développement du Groupe – notamment aux États-Unis, comme directeur des opérations de l’Amérique du Nord, et en Chine.
J’ai ensuite été directeur des systèmes d’information (DSI) du Groupe durant dix ans. Dans ce cadre, j’ai conduit la première phase de sa transformation technologique, en accompagnant sa transformation marketing digitale.
Depuis cinq ans, je suis en charge de sujets plus régaliens, à la tête du département Éthique, Risques et Conformité, lequel recouvre notamment le déploiement de toutes les approches de gestion des risques. Une fois les risques identifiés, analysés et évalués, nous nous assurons que les responsables en charge de leur gestion instaurent les processus qui permettent de les mettre sous contrôle – conformité, contrôle interne. J’anime aussi la dimension éthique du Groupe. Sur le volet environnement, social et gouvernance (ESG), je travaille sur la gouvernance et la culture d’entreprise. Il s’agit de s’assurer que, dans notre Groupe, qui comprend plus de 85 000 collaborateurs et est présent dans plus de 150 pays, nous travaillons de façon responsable dans tous les domaines d’activité du Goupe, y compris la data et la tech.
Aujourd’hui, la Beauty Tech est l’expression de notre ambition : la beauté de demain, de plus en plus personnalisée, sera soutenue par les technologies et de manière responsable.
La culture éthique, un engagement de longue date
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