Séminaire Business life
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vendredi 6 janvier 2006
- 9h30 - 12h
Comment associer la flexibilité, qui permet à l’entreprise de répondre à l’évolution rapide du marché, et la stabilité des emplois ? Le modèle capitaliste classique, qui dissocie les apporteurs de capitaux des apporteurs de travail, fonde la performance sur la précarité des emplois. Un tel choix est jugé acceptable aux États-Unis et inadmissible en France. Le modèle coopératif privilégie la stabilité des emplois, parfois au détriment de la flexibilité, et il reste peu répandu. Entre les deux, le modèle patrimonial associé à une tradition fouriériste ou saint-simonienne semble à même de relever le défi. C’est ce qu’illustre le cas de Hervé Thermique : en s’appuyant sur la vision à long terme d’un unique actionnaire et en donnant une large place à l’intrapreneuriat et à une démocratie fondée sur un intranet très développé, l’entreprise s’est assuré depuis trente ans un développement régulier dans un secteur difficile, et ce avec un faible turn-over. Recette miracle ou trompe-l’œil ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°60 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Esthétique et management.
Posté par vermeulen le 24/01/2021
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C’est une entreprise "sans chef et sans ordres". Le Groupe Hervé est connu pour ses méthodes de management originales qui attirent journalistes et chercheurs. Mais au sein de l’entreprise "libérée", de curieuses méthodes de classement des salariés en "moutons, renards et dauphins" interrogent. https://www.franceinter.fr/le-groupe-herve-derriere-la-facade-de-l-entreprise-liberee-des-salaries-classes-et-sous-surveillance