En 2007-2008 ont eu lieu des émeutes de la faim dont les causes n'ont pas toujours été bien analysées, que ce soit par les médias ou par les hommes politiques. Ce ne sont ni les agrocarburants, ni la consommation accrue de viande dans les pays émergents qui ont fait monter les cours et poussé les gens des villes dans la rue, mais un niveau des stocks particulièrement bas et une spéculation liée à la crise financière. Par ailleurs, contrairement à l'image véhiculée lors de ces événements, les principales victimes de la faim ne sont pas des citadins mais à 80 % des paysans, confrontés au manque d'infrastructures telles que des routes pour aller vendre leur production ou des silos pour la conserver, ou encore aux fluctuations locales des prix. La solution au problème de la faim est connue : elle passe par la mise en place de politiques agricoles comprenant une garantie des prix, la création d'infrastructures, la formation. Mais qui paiera l'addition, dans des pays où ni les contribuables, ni les consommateurs ne sont solvables ? Un nouveau plan Marshall semble la seule voie envisageable.
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