Bien sûr, il faut évoluer. S’adapter, innover, se transformer. Le monde change, la technologie, les marchés, la concurrence, les enjeux sociétaux. Le changement est nécessaire, mais sur quelle base, dans quelle continuité ?
Dans les grandes entreprises, inertie oblige, le changement passe par des plans de transformation. Beaucoup y sont confrontées aujourd’hui, car elles sont bousculées par le numérique, par le dérèglement climatique et les limites planétaires, ou encore par les aspirations des générations Y ou Z. ENGIE, L’Oréal et EDF se transforment, avec des approches différentes, en ciblant la culture et les comportements ou les organisations, ou en s’efforçant de se projeter à long terme en sollicitant les jeunes générations.
À l’échelle des plus petites entreprises, les enjeux de transformation ne prennent pas la même forme. Elles peuvent paraître plus agiles, mais sont aussi plus fragiles, à l’occasion par exemple de changements majeurs que sont des cessions, des fusions ou des transmissions. La question de l’identité devient ainsi centrale, car leur succès tient beaucoup à la capacité d’engagement qu’elles ont réussi à instiller. SGAME, entreprise de sous-traitance électronique, a vu arriver avec inquiétude le moment de la transmission par son fondateur. Il s’agissait de préserver la pépite. La continuité a été assurée ici en confiant la destinée de l’entreprise, à la demande des salariés, à la fille du fondateur. Il lui fallait dès lors préserver l’extraordinaire harmonie entre les équipes, tout en acceptant d’assumer son propre style.
Ce sont aussi deux lignes directrices qu’il s’est agi d’accorder dans l’histoire de Securotec, celle de l’entreprise et celle de sa nouvelle dirigeante. Fille d’industriels qui avait fui ce secteur, Cécile Thévenet a été amenée à en reprendre la direction, impulsant une forme de solidarité dans leurs trajectoires respectives.
Les marques recourent parfois à la musique pour asseoir leur identité. Pour les agences en charge d’exprimer ces identités sonores, comme Start-Rec, il s’agit d’en traduire les valeurs. Il s’agit aussi souvent de faire écho à la petite musique intime des commanditaires. La ligne directrice de la trajectoire des organisations se conjugue avec celle des hommes et femmes qui en orchestrent la destinée. Dans les organisations, l’harmonie est une affaire entendue. L’ensemble des composantes d’une organisation doit – osons le prescriptif ! – jouer une même partition, ou à tout le moins s’accorder. Cet enjeu, que l’on peut qualifier de vertical, se double d’un autre enjeu, horizontal celui-là, celui de la ligne mélodique.
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