La transition énergétique se traduit par des défis considérables pour la gestion des réseaux électriques. Au lieu de distribuer l’électricité à partir d’un système centralisé et piloté finement selon l’évolution de la demande et de l’offre, il va falloir administrer des réseaux décentralisés avec une disponibilité de l’offre plus ou moins prévisible et développer le pilotage de la demande des utilisateurs finaux (industrie, transport, tertiaire). Il faudra aussi trouver des modes de transport de l’électricité plus économiques et flexibles, vu, parfois, les grandes distances entre les lieux de production et les lieux de consommation, et la complexité de l’intégration de la production renouvelable. Ces enjeux majeurs, mais peu médiatisés, donnent lieu à des innovations et des modélisations qu’Hitachi Energy (né de l’acquisition d’ABB Power Grids par Hitachi, en 2020) a expérimentées, et dont il situera l’importance du point de vue d’un fournisseur de solutions pour les principaux énergéticiens mondiaux.
On sait que les déchets plastiques polluent les océans et ce combat des ONG rencontre une audience croissante. La Chine refusant, depuis 2017, de traiter les déchets du monde, le recyclage du plastique devient une urgence, mais le défi est redoutable. Le plastique recyclé se vend plus cher que celui issu de la pétrochimie, du fait des coûts de collecte, de tri et de traitement. Il fait craindre pour la sécurité, sujet clé pour un constructeur électrique comme Legrand. De plus, il est incompatible avec des couleurs vives, ce qui perturbe les designers. Enfin, au lieu de s’approvisionner auprès de gros fournisseurs, les industriels doivent traiter avec une filière fragile et hétérogène, mêlant structures de l’économie sociale et solidaire, artisans et entreprises. Voilà beaucoup de problèmes à résoudre et d’acteurs à rassurer. Pourtant, Legrand s’est engagé dans cette voie à travers une politique RSE ambitieuse, se donnant pour objectif d’utiliser au moins 15% de plastiques recyclés d’ici la fin de l’année 2024.
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N°168 | Juillet 2024
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Par La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management
Qui, parmi celles et ceux appelant à un retour du made in France au nom de notre souveraineté industrielle, a seulement déjà vu une usine, sans même parler de la visiter ? Nous connaissons trop mal cet univers dont nous parlons sans cesse. Pour résoudre ce paradoxe, il faut braquer les projecteurs sur des exemples de ce que sont devenus aujourd’hui les métiers du faire.
La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management vous proposent le premier opus d’une publication commune, au format mook, intitulée Faiseurs, Faiseuses. Conçu comme un voyage enthousiaste à la découverte de celles et ceux qui font l’industrie, cet ouvrage répond à un constat sans appel : malgré le consensus post-Covid sur la nécessité de réindustrialiser notre pays, les entreprises ont toujours autant de difficultés à recruter, les usines à être acceptées, les jeunes à envisager ces métiers. Nos choix butent toujours sur les mêmes paradoxes, parce que nous sommes encore le jouet de vieilles représentations : qui, parmi celles et ceux qui se disent sensibles à la noblesse du métier manufacturier, a connu le travail en atelier ? Pas grand monde, en réalité. Pour que ce basculement s’opère, il faut braquer les projecteurs non pas sur des résultats théoriques, mais sur des exemples vivants et incarnés de ce que sont devenus aujourd’hui les “métiers du faire”.
Sortie en kiosque le 20 janvier 2023.
Ouvrages
2000 orateurs sont intervenus depuis la création des séances de l'École de Paris. Voici un aperçu de nos prochains invités :
Vice-présidente ESG, Groupe ENGIE
3 septembre 2024
Débat stratégique : le reporting de durabilité, opportunité ou corvée pour les entreprises ?
Head of ESG scoring & methodology d’Amundi, ancien membre du Sustainability Reporting Board de l’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group)
3 septembre 2024
Débat stratégique : le reporting de durabilité, opportunité ou corvée pour les entreprises ?
Professeure associée à l'ESSEC Business School, membre du collège de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), membre du conseil de l’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB)
3 septembre 2024
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Directrice des Arts Florissants
17 septembre 2024
Faire vivre le baroque, transmettre le projet des Arts Florissants
Directeur adjoint des Arts Florissants
17 septembre 2024
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