• Faire œuvre de créativité managériale pour concilier travail et cancer

    Jeudi 10 avril 2025 | 17h00 - 19h00 Séminaire Économie et sens

    Chaque année sont détectés 160 000 nouveaux cas de cancer. On sait de mieux en mieux les traiter, et on s’est rendu compte que continuer à travailler est un facteur important de guérison. Le maintien au travail des personnes atteintes du cancer est donc un enjeu de santé publique. Mais comment faire ? Pour définir les rythmes et les périodes appropriées de présence du salarié, il faut modifier l’organisation du collectif dont il fait partie, voire les critères de performance sur lesquels sont jugés ses chefs. Les chartes ou autres solutions prêtes à l’emploi n’apportent pas la réponse. De plus, dans le système actuel de la santé au travail, le salarié est soit au travail soit malade, et il n’existe pas de cadre (juridique, financier) pour sécuriser des arrangements flexibles… Il faut donc faire œuvre de créativité managériale pour trouver de bonnes réponses à ces sujets complexes. Les expériences conduites chez EDF et à NEOMA Business School donnent des pistes de réponses.

  • De belles voitures économiques à fabriquer : la revanche du métier ?

    Vendredi 13 juin 2025 | 9h30 - 12h00 Séminaire Vie des affaires

    L’industrie automobile cherche depuis longtemps à concevoir des voitures variées et désirables, tout en maîtrisant la complexité industrielle. Tous les constructeurs se sont lancés, avec des succès divers, dans la stratégie de plateforme qui utilise un maximum de pièces communes pour produire des modèles différents et attractifs. Après trente-deux ans chez PSA, Gilles Le Borgne est appelé par Jean-Dominique Senard, en 2020, pour relever ce défi chez Renault, alors très mal en point. Il y rencontre de nombreux acteurs, établit un rapport d’étonnement et propose un plan de simplification conduisant à plus d’1 milliard d’euros d’économies et à un raccourcissement des délais de développement de quatre à trois années. L’obtention, fait rare, deux fois de suite du prix de la voiture de l’année consacrera un véritable savoir-faire dans la conception de belles voitures économiques à fabriquer. La démonstration, par un homme de l’art, que l’efficacité économique peut se conjuguer avec la qualité de conception...

Nos dernières parutions - Tout voir

Horiba France, le réveil d’une entreprise bicentenaire


En 2019, Laurent Fullana est recruté par le groupe Horiba pour succéder au dirigeant de la filiale française. Celle-ci, une société fondée en 1819 et spécialisée dans la fabrication d’instruments de métrologie, lui apparaît comme une “belle endormie”. Le chiffre d’affaires stagne, les salariés semblent démoralisés et environ 10% d’entre eux quittent l’entreprise chaque année. Le confinement lié au Covid-19 impose le télétravail, ce qui, associé à un nouveau climat d’écoute et de communication, fait renaître la confiance et la responsabilisation. À l’issue de la pandémie, s’élaborent collectivement une nouvelle vision et une transformation de l’activité. Celle-ci explore de nouveaux domaines, comme l’hydrogène, et est désormais davantage tournée vers des produits destinés à l’industrie et fabriqués en plus grandes séries, afin de dégager de la rentabilité et de pouvoir investir dans la R&D. Horiba France connaît aujourd’hui une croissance à deux chiffres et elle est considérée par le groupe Horiba comme une filiale modèle pour ses capacités d’innovation et de changement.

Technologie raisonnée : le cas du déploiement d’exosquelettes


Certains opérateurs de la RATP exercent des tâches pénibles, comme la maintenance des dispositifs mécaniques d’ouverture et de fermeture des portes des rames de tramway et de RER, qui s’effectue les bras en l’air. En l’absence de solutions possibles d’aménagement de poste, la direction de l’innovation peut prendre en charge l’expérimentation d’exosquelettes. Bien qu’il ne s’agisse pas de technologies de pointe (les dispositifs mobilisés sont “passifs”, c’est-à-dire dépourvus de moteurs, de batteries, etc.), il est crucial de procéder de façon rigoureuse lors de la preuve de concept, en évaluant à la fois les effets biomécaniques et psychologiques de l’exosquelette, l’impact de ce dernier sur la performance, son innocuité sur la santé et sa contribution à la sécurité de l’opérateur, et enfin sa perception par l’entourage professionnel. Les ergonomes de la direction de l’innovation effectuent des campagnes de mesures biomécaniques et recueillent les perceptions des opérateurs, dans la situation initiale, puis après quelques mois de pratique des exosquelettes. L’objectif n’est pas de promouvoir une technologie, mais de répondre à un problème non résolu grâce à une “technologie raisonnée”.

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Prochaines séances - Tout voir

Faire œuvre de créativité managériale pour concilier travail et cancer

Séminaire Économie et sens


Par

  • Béatrice PRUD'HOMME, Directrice Prévention Santé Sécurité Groupe, EDF
  • Cécile MIALHE, Responsable des ressources humaines à la direction des opérations et de la transformation d’EDF
  • Delphine MANCEAU, Directrice générale de NEOMA Business School
De la start-up à l’entreprise établie : l’aventure partagée d’Aramis Group

Séminaire Aventures industrielles


Par

De belles voitures économiques à fabriquer : la revanche du métier ?

Séminaire Vie des affaires


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Ouvrages

Faiseurs, Faiseuses

  • -

Par La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management

Qui, parmi celles et ceux appelant à un retour du made in France au nom de notre souveraineté industrielle, a seulement déjà vu une usine, sans même parler de la visiter ? Nous connaissons trop mal cet univers dont nous parlons sans cesse. Pour résoudre ce paradoxe, il faut braquer les projecteurs sur des exemples de ce que sont devenus aujourd’hui les métiers du faire.

La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management vous proposent le premier opus d’une publication commune, au format mook, intitulée Faiseurs, Faiseuses. Conçu comme un voyage enthousiaste à la découverte de celles et ceux qui font l’industrie, cet ouvrage répond à un constat sans appel : malgré le consensus post-Covid sur la nécessité de réindustrialiser notre pays, les entreprises ont toujours autant de difficultés à recruter, les usines à être acceptées, les jeunes à envisager ces métiers. Nos choix butent toujours sur les mêmes paradoxes, parce que nous sommes encore le jouet de vieilles représentations : qui, parmi celles et ceux qui se disent sensibles à la noblesse du métier manufacturier, a connu le travail en atelier ? Pas grand monde, en réalité. Pour que ce basculement s’opère, il faut braquer les projecteurs non pas sur des résultats théoriques, mais sur des exemples vivants et incarnés de ce que sont devenus aujourd’hui les “métiers du faire”.

Sortie en kiosque le 20 janvier 2023.

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Ouvrages

Prise de parole

2034 orateurs sont intervenus depuis la création des séances de l'École de Paris. Voici un aperçu de nos prochains invités :

Rachel BEAUJOLIN

Centre de recherche en gestion de l'École polytechnique et Cabinet Vacquin

10 avril 2025

Faire œuvre de créativité managériale pour concilier travail et cancer

Delphine MANCEAU

Directrice générale de NEOMA Business School

10 avril 2025

Faire œuvre de créativité managériale pour concilier travail et cancer

Cécile MIALHE

Responsable des ressources humaines à la direction des opérations et de la transformation d’EDF

10 avril 2025

Faire œuvre de créativité managériale pour concilier travail et cancer

Béatrice PRUD'HOMME

Directrice Prévention Santé Sécurité Groupe, EDF

10 avril 2025

Faire œuvre de créativité managériale pour concilier travail et cancer

Nicolas CHARTIER

Cofondateur et coprésident d’Aramis Group

4 juin 2025

De la start-up à l’entreprise établie : l’aventure partagée d’Aramis Group

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