Saura-t-on tirer les enseignements de la faillite de la Barings ?

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Yves-Marie ABRAHAM

Professeur adjoint à HEC Montréal


Cyrille SARDAIS

Professeur adjoint à HEC Montréal

Séminaire Vie des affaires | vendredi 4 juillet 2008 - 9h30 - 12h

Comment être sûr d'être bien apprécié quand on travaille dans une banque ? En lui faisant gagner beaucoup d'argent. C'est ainsi qu'au début des années 1990, le trader Nick Leeson est devenu rapidement une star de la filiale singapourienne de la Barings. En fait, si les gains qu'il affichait étaient considérables, ses pertes étaient bien supérieures, mais il avait trouvé un moyen génial de les cacher sans que personne ne découvre le pot aux roses. Nul n'a prêté attention aux alertes venues de l'extérieur, et rares ont été celles exprimées de l'intérieur. Pourquoi ? Parce qu'il s'était fait une telle réputation dans la banque qu'il était devenu impensable qu'il puisse être un imposteur. Un tel aveuglement donne à réfléchir, d'autant qu'une affaire semblable a éclaté début 2008 à la Société Générale. Est-il possible de faire échec aux impostures ? Nombre de raisons permettent d'en douter.
Séance organisée en collaboration avec *Gérer & Comprendre* et avec le soutien du Club des Annales des mines

Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :

Jacques BERTHIER

Cette séance a été publiée dans le n°74 du Journal de l'École de Paris du management, intitulé Voir à temps.

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